L’immobilier est sans aucun doute l’une des industries les plus prospères du 21e siècle. Par conséquent, il n’est pas rare que de nombreux investisseurs y investissent, car il s’agit d’un investissement sûr et durable. Cependant, il connaît depuis quelque temps une certaine stagnation. Ce qui pose la question de savoir s’il sera encore valable dans les années à venir, surtout l’année prochaine. Regardez l’évolution du marché immobilier en 2023.
Un marché immobilier toujours dynamique
Malgré l’actualité et la controverse entourant le taux d’usure, les points de marché pour les Meilleurs Agents sont plutôt positifs. Ainsi, en termes de volume de transactions, environ 1,1 million de ventes devraient être réalisées d’ici la fin de l’année, et 2022 devrait être proche du record historique atteint en 2021.
Côté prix, le marché est également resté actif au niveau mondial, avec une hausse moyenne de 5,7 % en France sur les 12 derniers mois. L’impact de la crise du Covid sur les plans de vie des Français demeure, selon une hausse des prix de 8 % en milieu rural. De leur côté, le ralentissement observé dès les premières restrictions dans les grandes villes françaises reste d’actualité.
Si quelques villes comme Paris et Lyon ont commencé à faire la fête en 2021, elles sont désormais plus nombreuses, comme Lille, Nantes ou Bordeaux, qui connaissent une évolution positive, mais moindre par rapport aux tendances de ces dernières années. À l’inverse, Marseille et Strasbourg restent les grands gagnants du marché immobilier depuis 2 ans, avec une progression de près de 9 %.
Alors que la demande des acheteurs pour les maisons demeure bien réelle, l’écart de prix avec les condos commence à se rétrécir. En conséquence, les prix des maisons ont augmenté de 6,5 %, comparativement à plus de 9,7 % l’an dernier, et les copropriétés ont augmenté de 4,7 %.
Les prix de l’immobilier stables en 2023
C’est dans ce contexte, marqué par une inflation élevée, des taux d’emprunt en hausse et une grave crise énergétique, que l’on publie les prévisions pour les douze prochains mois.
L’estimateur des prix de l’immobilier prévoit un ralentissement des prix de l’immobilier deux ans après l’entrée en vigueur de l’effet Covid-19 en redynamisant les villes moyennes et les zones rurales. Sur la base d’une inflation supérieure à 4 %, d’un chômage inférieur à 8 % et d’une production de crédits en nette baisse de 20 %, on prévoit un ralentissement des prix et des volumes de transactions sur le marché du logement entre septembre et septembre 2022 par rapport aux années précédentes, puis 2023 .
Après une prévision de 1,1 million d’unités en 2022, les ventes devraient chuter à 950 000 unités dans les 12 prochains mois, avec une hausse moyenne des prix de 3 %. Et derrière la moyenne nationale se cachent des différences régionales irréversibles. Selon le portail, les prix devraient augmenter en moyenne de 1 % dans les 10 plus grandes villes de France, alors qu’à l’échelle des 50 plus grandes villes, une hausse de +3 % est attendue. L’activité quitte à nouveau le jeu et le curseur est poussé à + 5 %. Le bonheur n’a pas besoin d’être dans l’herbe, mais la recherche d’espace est en plein essor depuis l’essor du travail à distance.