La vente à réméré devient une tendance dans le monde de l’immobilier et c’est en principe, l’un des projets qu’un investisseur et un bailleur attachent autant d’importance. Toutefois avant d’envisager une telle initiative, prendre connaissance des risques se révèle être indispensable. Mais qu’est-ce qu’on y gagne ? Revue de détail.

La vente à réméré en général

Une vente à réméré ne se résume pas en un seul mot et peut se traduire comme une sorte de compromis qu’un propriétaire de bien fait avec un acheteur en lui cédant son bien avec possibilité de rachat une fois sa dette remboursée. Depuis un certain temps, la loi en matière de vente immobilière est devenue beaucoup plus souple et cela ne fait que réveiller l’intérêt des deux acteurs à réaliser une telle affaire. On fait allusion alors au principe du gagnant-gagnant et ce que l’on y gagne est suffisamment avantageux qu’un achat ou une vente classique. Quoi qu’il en soit, la vente a réméré permet de réaliser une bonne affaire et d’avoir plus de rassurance à l’avenir sachant que plus tard, notre bien sera récupéré. Par ailleurs, ce ne sont pas tous les bailleurs qui prennent un tel risque car au final, il se peut qu’ils ratent leur coup et leur bien sera cédé définitivement à l’investisseur. Dans ce cas, avant d’envisager la revente de son bien, on doit prendre connaissance des autres options comme de bâtir un autre projet. Ceci dit, un bailleur endetté peut ne pas être en mesure de faire un prêt dédié au remboursement de ses dettes.

Qui gagne dans cette cause ?

En réalité, il n’y a pas de perdant dans cette histoire si l’un et l’autre respectent bien leur engagement jusqu’à terme du contrat. Mais au final, l’investisseur a plus d’assurance qu’un vendeur dans le cadre d’une vente à réméré. Car dans le cas où ce dernier ne pourra pas rembourser à temps ses dettes, le bien lui sera cédé définitivement. Certes, le vendeur bénéficie également d’un grand avantage comme le fait de partager un droit de propriétaire du bien sans qu’il perçoive pour autant le bénéfice de l’investissement. Bien au contraire, en échange de cet acte de bonne foi, il doit verser une somme mensuelle sous forme de loyer. En général, tout le monde y gagne dans cette affaire et cela rend d’autant plus la cause intéressante. Un investisseur pourrait alors tirer meilleur partit de cet investissement même s’il s’agit d’une courte durée et le vendeur aura le temps qu’il lui faut pour sortir de ses dettes et rassembler l’argent dédié au rachat de son bien. Par ailleurs, la vente à réméré reste quand même une deuxième alternative dans le cas où on devait compter sur un autre projet déjà en cours de lancement. Quoi qu’il en soit, on recommande de diversifier son investissement pour ne plus se retrouver dans une situation pareille et qui nous coûtera un projet de toute une vie qui est notre bien le plus précieux. Autant alors prendre le temps de trouver d’autres plans stratégiques pour échapper à ses dettes.

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